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expressions culturelles

19 février 2007

Culture Nappy

Dollars_thumbRéponse tardive à Cyprien.
Suite à la demande de Cyprien, je me suis intéressée au phénomène Nappy. Cette appellation viendrait de Neuilly Auteuil Passy ou de la contraction d'Happy et Unhappy. Plus généralement, il caractérise la jeunesse dorée des enfants issus de la grande bourgeoisie.
Que dire ! Généralement, j'ai pour principe (non, je ne suis pas coincée, ni psycho-rigide !) de ne juger personne, et après tout, chacun à le droit de vivre sa vie comme il l'entend et d'éduquer ses enfants comme bon lui semble. Toutefois, le reportage sur les Nappy m'a interpellée et carrément révoltée.
Pourquoi ? parce-qu'au delà de la liberté de penser, je pense que ces enfants et ces adolescents n'ont de respect que pour eux-mêmes et le danger est là !
Comment peux-t-on grandir, s'épanouir avec un tel mépris pour les autres (pardon, les pauvres!), avec une telle méconnaissance des termes de respect, de différence, de générosité ?
La culture Nappy est une culture de l'argent destinée aux seuls héritiers de cette tradition. Que c'est triste ! Aucune curiosité, aucune ouverture d'esprit, ils sont coincés dans un système clos dont les bases, le moteur et les buts se résument en un seul mot : l'argent.

On dit souvent, tomber de haut, ça fait mal ; alors tomber de très haut et sans parachute, je n'ose imaginer.
Finalement, la vie est belle du côté des "pauvres"!

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19 février 2007

Jolis Mômes !

edith_piaf_1 ... La môme Piaf et la môme Cotillard se sont bien trouvées ! Une rencontre saisissante de réalisme ; la gestuelle, le regard, la tenue et les expressions du visage, notamment de la bouche, sont incroyables; Piaf revit le temps d'un film et on est emporté dans la spirale de ce destin hors du commun et de ses chansons.
La trame du film, conçue autour du principe des allers-retours dans le passé et le futur, retrace la vie d'Edith Piaf : son enfance dans les rues, son passage dans une maison close, sa vie de bohème dans une compagnie de cirque, ses débuts mouvementés de chanteuse et ses succès jusqu'à sa mort sans oublier ses amours, que dis-je, son amour pour Marcel Cerdan, ses excès et ses secrets.

Comment ne pas étre ému quand on entend ce cri du coeur Mon Dieu, laissez- le- moi, encore un peu, mon amoureux !
Comment ne pas vibrer lorsque les premières notes de Padampadam, L'hymne à l'amour, Milord, La foule, retentissent...

Marion Cotillard est époustouflante ! Les critiques, les grincheux et les sceptiques trouveront toujours à redire mais pour une fois, laissez tomber vos principes et vos préjugés et laissez-vous conter l'histoire de Madame Piaf.



19 février 2007

Le Sixième jour

arletti

ou comment se réconcilier avec les clowns !

Et oui, je ne pense pas être la seule à ne pas aimer les clowns. Au travers de mes yeux d'enfant, je ne garde en mémoire que des clowns tristes, méchants ou joyeux mais ... bâclés ! (l'esthétique a pour moi une importance cruciale, ceci expliquant cela).
Mais revenons à ce spectacle mettant en scène Arletti, un clown femme (Catherine Germain) et la création du monde. Et quel spectacle ! On sourit beaucoup devant la justesse des propos et de la gestuelle, on rit aussi, on est happé dans un univers particulier et on se prend au jeu.
Une première partie est exclusivement mimée : les mimiques du visage, les gestes, on ne sait plus vraiment s'il s'agit d'un enfant ou d'une vieille personne. Et tout à coup, on entend une voix s'élever qui vient s'ajouter à notre trouble. Le premier jour vient de commencer et on (re)découvre la genèse jusqu'au 6ième jour, Dieu doit alors créer l'Homme mais tout a été effacé...

Comment va-t-on faire puisque nous n'avons pas été constatés par Dieu, on n'existe pas, on peut faire n'importe quoi !
Bon, on va pas glander jusqu'à la fin du monde !

... Une vraie réflexion sur le libre arbitre de l'Homme. Il serait aussi temps d'agir.

PS: Le 6ième jour par la Compagnie l'Entreprise. Ecriture, mise en scène et scénographie: François Cervantes.

Extrait de l'interview de Catherine Germain:

Le clown est arrivé dans ma vie d'actrice quelque temps avant d'entrer dans ma vie tout court. C'était en 1986 en Corrèze. La compagnie l'Entreprise était dans sa première année d'existence et François nous avait demandé de créer un personnage dont nous tomberions amoureux... à cette époque nous ne parlions pas du "clown" mais de l'ange. Il s'agissait d'une créature qui rêvait de s'incarner. Dans ce désir de venir au monde, du chuter sur la terre comme dans la trajectoire des anges, je n'imaginais pas être une femme, mais plutôt un être encore indéfini pour ne pas dire infini.



11 février 2007

Olga de Soto et ses "Histoire(s)"

le_jeune_homme_et_la_mortVendredi soir, au Ballet National de Marseille, présentation d'une vidéo performance documentaire d'Olga de Soto autour du spectacle Le jeune homme et la mort de Roland Petit.

Le point de départ : "Le 25 juin 1946, au Théâtre des Champs Elysées, se donnait la première d'un ballet mythique, construit sur un argument de Cocteau. 60 ans plus tard, que reste-t-il de cette oeuvre phare? ..."

Le déroulement : Les écrans se succèdent ; certains se dévoilent, d'autres restent immobiles, d'autres encore se superposent... ils s'animent et délivrent leurs messages, et puis se taisent quelques secondes, quelques minutes.

Et puis ... des souvenirs précis, fragmentés ou parfois inventés avec le temps, mais des traces, des images bien ancrées (la salopette bleue) dans la mémoire de ces hommes et de ces femmes aujourd'ui âgés de plus de 75 ans. Ils n'ont pas oublié cette soirée de juin 1946, si ce n'est parfois le sujet même de ce spectacle, la mort, qui semble avoir été gommée des mémoires. C'est un peu la vie de chacun que l'on découvre tout au long de ces témoignages et un peu de notre histoire aussi. Au détour d'un geste, d'une parole, d'un silence, d'un regard, la guerre et l'après-guerre reprennent vie et l'on entrevoit l'espace de quelques instants, l'essentiel...



10 février 2007

C'est la vie ! certes ...

ben_c_est_la_vie A chaud. De retour du très émouvant spectacle Histoire(s) d'Olga de Soto (dont je vous parlerai  prochainement), je ne peux m'empêcher d'écrire quelques mots sur les coulisses du spectacle mais ...côté spectateurs !

Absorbée par l'émotion et la beauté des vidéos présentées, quelques bribes de paroles de mes "charmants et discrets" voisins (de derrière et après un éclat de rire collectif pour vous situer la scène) sont parvenues à m'extirper de cet état :

_ La charmante dame : "mais pourquoi les gens sont en train de rire ?"
_ Réponse du charmant monsieur:"...parce qu'ils sont cons "


... c'est la VIE !

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7 février 2007

A poil ou l'art de l'effeuillage !

belladone     ... "On est né nu", me rappellait récemment un ami à la suite d'une rencontre sur le spectacle Belladone dont la première en France a eu lieu à Marseille, les 26 et 27 janvier dernier, au Théâtre du Gymnase, dans le cadre de la programmation du Théâtre du Merlan.
     Effectivement, on naît tous nu, mais notre rapport à la nudité, passé l'enfance, revêt rapidement sa couverture de pudeur et de tabous. Alors un spectacle mettant en scène des professionnels du Strip - Tease coachés par sept chorégraphes européens réputés (Alain Platel, Wim Wandekeybus, Vera Mantero, Claudia Triozzi, Caterina Sagna, Johanne Saunier & Eric De Volder) nous a offert l'occasion de délier notre langue !
Provocation, coup de pub ou véritable rencontre du monde de la danse contemporaine et de celui de la danse érotique ?   
       Loin des clichés habituels, ce spectacle bouscule nos préjugés et nos repères pour nous amener à réfléchir sur les rapports possibles entre la danse et  le strip-tease.
     Belladone nous offre de l'originalité, certes ; du rire, beaucoup ! de la sensualité, incontestablement ;  de la vulgarité, pas du tout !

On en ressort intrigué, conquis ou déçu, en tout cas, pas indifférent.  

Un spectacle à découvrir et à redécouvrir pour comprendre et (essayer  de) maîtriser les subtilités du déshabillage !

PS : tournée en France prévue prochainement à Brest (Festival de Danse, le 1 et 2 mars 2007).
PPS : Belladone, ça veut dire quoi ?  D'un point de vue botanique, il s'agit d'une plante herbacée vivace de la famille des Solanacées, très toxique ! Oui, mais encore ? ... et bien, en Italien, cela signifie "belle-femme" ! Et pour la petite histoire, à la Renaissance, les femmes mettaient quelques gouttes de Belladonne dans leurs yeux pour dilater leurs pupilles et accroître leur pouvoir de séduction !





5 février 2007

I love Culture

Ca ne s'explique pas, ça s'attrape un jour et ça ne nous quitte plus !

Des arts plastiques, au théâtre en passant par les livres et la danse contemporaine et encore beaucoup d'autres domaines, c'est vaste, multiple, et ça se déguste, se cultive, s'apprivoise, se digère ... la culture s'invente chaque jour et tout le monde en parle. Moi aussi ....

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