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expressions culturelles
19 février 2007

Le Sixième jour

arletti

ou comment se réconcilier avec les clowns !

Et oui, je ne pense pas être la seule à ne pas aimer les clowns. Au travers de mes yeux d'enfant, je ne garde en mémoire que des clowns tristes, méchants ou joyeux mais ... bâclés ! (l'esthétique a pour moi une importance cruciale, ceci expliquant cela).
Mais revenons à ce spectacle mettant en scène Arletti, un clown femme (Catherine Germain) et la création du monde. Et quel spectacle ! On sourit beaucoup devant la justesse des propos et de la gestuelle, on rit aussi, on est happé dans un univers particulier et on se prend au jeu.
Une première partie est exclusivement mimée : les mimiques du visage, les gestes, on ne sait plus vraiment s'il s'agit d'un enfant ou d'une vieille personne. Et tout à coup, on entend une voix s'élever qui vient s'ajouter à notre trouble. Le premier jour vient de commencer et on (re)découvre la genèse jusqu'au 6ième jour, Dieu doit alors créer l'Homme mais tout a été effacé...

Comment va-t-on faire puisque nous n'avons pas été constatés par Dieu, on n'existe pas, on peut faire n'importe quoi !
Bon, on va pas glander jusqu'à la fin du monde !

... Une vraie réflexion sur le libre arbitre de l'Homme. Il serait aussi temps d'agir.

PS: Le 6ième jour par la Compagnie l'Entreprise. Ecriture, mise en scène et scénographie: François Cervantes.

Extrait de l'interview de Catherine Germain:

Le clown est arrivé dans ma vie d'actrice quelque temps avant d'entrer dans ma vie tout court. C'était en 1986 en Corrèze. La compagnie l'Entreprise était dans sa première année d'existence et François nous avait demandé de créer un personnage dont nous tomberions amoureux... à cette époque nous ne parlions pas du "clown" mais de l'ange. Il s'agissait d'une créature qui rêvait de s'incarner. Dans ce désir de venir au monde, du chuter sur la terre comme dans la trajectoire des anges, je n'imaginais pas être une femme, mais plutôt un être encore indéfini pour ne pas dire infini.



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